vendredi 2 novembre 2007

Gerbe le con qui sort, le soir et, fonçdé, boit



C'est nul. And so was I.




Courte extase excipient d'excellence expurgée
Résonnent les échos des gares dépassées
Le glacier déplacé comme tous les glaciers
Jeune iceberg, aujourd'hui passager sans passage
Sans indice élogieux de son retour solaire
Anéanti avant son départ imminent
Et moi fondu enfin lorsqu'il ne fond jamais
M'éloignai bien avant que la glace s'embrase
Et bien avant surtout que rien du tout s'embrase
"Le sort encore alors s'acharne sur moi seul" ?
Non - c'est ce qui m'écharde et me fige toujours - :
C'est moi seul qui m'acharne à rompre tous les sorts
Résolument médiocre et rien de très utile
Cette fois cet échec rassure, étincelant,
L'innocent sans un risque, et les deux statuaires
Les silences de neige évaporés soudain
Le frigorifié mais pas frigide éclate
De rire, et puis tant pis retournons au volcan
La suite des stations s'égrène dans le vide
Le stjärngosse est celui qui s'en ira demain.

6 commentaires:

Jilian Essandre a dit…

Ah bah, à la relecture les six-sept derniers vers sont pas si nazes. Mmh, curieux, mais intéressant.

Shifted a dit…

Qu'est-ce que je t'avais dit pauv' nouille

Jilian Essandre a dit…

Si ça peut te faire plaisir je soutiens quand même que tout le reste y compris moi est une bouse avariée.

Shifted a dit…

Avariée, peut-être. Pour ma part en revanche je te situe plus dans le domaine du crotin. Mais ça reste une question de point de vue.

Zouuuuubi <3

Anonyme a dit…

De l'engrais.

Ce n'est pas de la merde, c'est de l'engrais.

Jilian Essandre a dit…

Oh, jolie image. J'aimerais bien.