samedi 6 décembre 2008

« Et le soir esseulé »



Nouveau poème avec et chez MC


lundi 1 décembre 2008

égotrillons des pluriscèses

Dans une métaphore tout à fait personnelle et d'une poésie assez formidable, je dirais qu'une page a été tournée, mais pour une fois c'est pour mieux écrire sur de nouvelles. Il y eut un soir, il y eut un matin. Troisième coeur.



sonnet achevé

J. à J., août 2008


Pourquoi m'as-tu donné comme une autre aube claire
Ta main, ta peau, ce soir-là, et les soirs d'après
Trois puis sept fois, vis-tu dans ces soirs que je serre
Un avant-goût, un goût, ou plusieurs jamais


D'ailleurs je ne demande pas pourquoi, moi-même
N'ai jamais de pourquoi, est-ce que je saurais
Pourquoi à toi aussi j'ai répété je t'aime
Ou pourquoi j'ai pleuré de savoir que c'était


Tout ce que je pouvais écorcher de palpable
Des cendres que n'a pas créées le périssable
Oui, j'ai pu de mes mains faire des non-adieux


30 novembre


Depuis que je n'ai plus ce serrement de toi
Je n'ai su retrouver ce que j'aimais en moi
Demain peut-être je sais l'ennui, pour le mieux.