vendredi 19 septembre 2008

(pourquoi même en parler)



Post hermétique


Je veux un stéréotype. Je veux un élancement éromorphe qui ne surpasse la brillance du cliché que de sa présence, une socioconstruction sensible, un hapax filé, tissé, une toile de fond en négatif, une incarnation temporelle parallèle, un surgeon de catachrèse, une perpétuelle possibilité d'éclipse jaillie mince et mèche au vent en Burberry, Zadig ou Apparel, qui n'a jamais entendu parler de Tough Jeansmith et à peine de Vivienne Westwood, qui ne sait pas qui est Sid Vicious – parce qu'à quoi sert de voguer près des crêtes indécrites sans avoir testé, de l'écume, la solidité d'une île ? Solide comme l'étonnant évident, celui qui surgit tant qu'on en confond les nuances, comme un sol sans nuages, comme un seuil d'attardement. Un stéréotype non pour se rassurer ou se rattacher mais pour commencer, s'élancer d'un coup de talons.

D'où programme pour les jours d'après la fin des entraves.

De là probablement aussi que cela m'excuse d'avoir aimé jusqu'alors, ayant pris mon appui sur des moins tarissables. L'érosion, dirait-on, gagne et stagne autant que la dérivation, et me semble une avancée du sarcasme au cynisme – loin d'y vouloir prétendre toutefois, avec ceci de réserve que, la limite de l'émerveillement se situant surtout dans la fatigue, celle des déchirures a sa place dans la lassitude. Je ne crois pas que celle-ci advienne : croyance admise et proposable, majoritaire ciel de mon rapport au monde : la vie des affects comme interminable apodose une fois acquise et perdue la solidité d'une île. Fiction donc, il faut bien se comprendre au futur ; ceci dit le futur ne s'imagine pas dans la fatigue...

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L'hétérosexualité est quelque chose de très curieux. Que peuvent bien ressentir les narcissiques dont l'endosquelette érotique n'est pas la théorie corporelle de leur désir ?


2 commentaires:

Shifted a dit…

T'en foutrais de l'apodose!

Anonyme a dit…

Snif... Jilian, je comprends plus rien à ta langue T__T