dimanche 23 septembre 2007

deejay deejay


DOM JUAN

Et bien, je te donne la liberté de parler, & de me dire tes sentimens.

SGANARELLE

En ce cas, Monsieur, je vous diray franchement que je n’approuve point vostre methode, & que je trouve fort vilain d’aimer de tous costez comme vous faites.

DOM JUAN

Quoy? tu veux qu’on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu’on renonce au monde pour luy, & qu’on n’ait plus d’yeux pour personne? La belle chose de vouloir se picquer d’un faux honneur d’estre fidelle, de s’ensevelir pour toûjours dans une passion, & d’estre mort dés sa jeunesse, à toutes les autres beautez qui nous peuvent frapper les yeux. Non, non, la constance n’est bonne que pour des ridicules. Toutes les Belles ont droit de nous charmer, & l’avantage d’estre rencontrée la premiere, ne doit point dérober aux autres les justes pretentions qu’elles ont toutes sur nos cœur. Pour moy, la beauté me ravit par tout où je la trouve ; & je cede facilement à cette douce violence, dont elle nous entraisne ; j’ay beau estre engagé, l’amour que j’ay pour une belle, n’engage point mon ame à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le merite de toutes, & rends à chacune les hommages, & les tributs où la nature nous oblige. Quoy qu’il en soit, je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je voy d’aimable, & dés qu’un beau visage me le demande, si j’en avois dix mille, je les donnerois tous. Les inclinations naissantes, après tout, ont des charmes inexplicables, & tout le plaisir de l’amour est dans le changement. On goûte une douceur extrême à reduire par cent hommages le cœur d’une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrés qu’on y fait ; à combatre par des transports, par des larmes, & des soûpirs, l’innocente pudeur d’une ame, qui a peine à rendre les armes ; à forcer pied à pied toutes les petites resistances qu’elles nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur, & la mener douvement, où nous avons envie de la faire venir. Mais lors qu’on en est maistre une fois, il n’y a plus rien à dire, ny rien à souhaiter ; tout le beau de la passion est finy, & nous nous endormons dans la tranquillité d’un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos desirs, & presenter à nostre cœur les charmes attrayants d’une conqueste à faire. Enfin, il n’est rien de si doux, que de triompher de la resistance d’une belle personne ; et j’ay sur ce sujet l’ambition des Conquerants, qui volent perpetuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se resoudre à borner leurs souhaits. Il n’est rien qui puisse arrester l’impetuosité de mes desirs, je me sens un cœur à aimer toute la terre ; & comme Alexandre, je souhaiterois qu’il y eut d’autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquestes amoureuses.



On sait que Dom Juan est un grand frigide, puisque contrairement à tout mec lambda, il s’intéresse moins à l’accomplissement qu’à la méthode. En somme, un pur esprit. Oui, oui, ou un homosexuel refoulé, mais qu’il est triste de ne voir que cette raison à ses tergiversations libidineuses ! Pourquoi pas un véritable amoureux de l’amour, un sans cesse séduit, un passionné de l’instant, un émerveillé paroxystique ? D’aucuns (encore et toujours lui) s’éprennent de l’importance d’être constant ; mais Dom Juan a raison de ne voir en la constance que mensonge – qu’est-ce sinon la tyrannie de la première venue ? Dom Juan, démocrate de l’amour ! Et dans la constance, même épisodique, plus d’attente : plus de cette frustration effrénée qui fébrilise toute passion, ce frétillement impétueux du balancier avant qu’il n’atteigne son plus haut degré ; et quand bien même la constance serait ce plus haut degré, Dom Juan et moi vous le laissons,
parce qu’il n’est rien de pire que de se savoir accompli,
parce qu’il est impossible de croire en l’accomplissement,
et parce qu’à quoi sert de connaître tous ces jeux d’entrechâssements de courses et d’attentes, si c’est pour les survoler les éluder et ne pas les étudier, ne pas les vivre enfin ? car le pur de l’amour, c’est la peur de la mort.

Le bonheur n’entre pas en ligne de compte, dans le dom juanisme. La volonté de puissance non plus, quoiqu’il soit facile de l’en rapprocher, et de la mettre en parallèle avec certaines de ses paroles les plus célèbres. On a tort de donner son nom aux séducteurs, qui sont éternels possesseurs : Dom Juan est moins séducteur qu’éconducteur, et loin de l’état d’esprit du possesseur. Dom Juan offre, parce que Dom Juan est amour, Dom Juan se déverse…

Heureux les amoureux, car le royaume des cieux leur est connu ! ; heureux soient-ils de connaître ce qui peut être perdu ! Heureux les sceptiques de l’amour, car il leur est encore permis d’espérer ! ; et oui, peut-être ceux dont le blindage pèche face aux vicissitudes circonvolutionnesques des faiblesses sentimentales sont-ils les plus purs, et les plus crus, et les moins croyants.

Dom Juan aime, plus que tout plus que tous, il est donc il aime, il aime donc il panse et cajole et adore avec mille précautions tous ces objets de passion, et tous avec cette sincérité déroutante, inexplicable. Amoureux, il l’est réellement, il ne sait faire que ça, mais est-ce sa faute si aucune n’est capable d’appréhender cet oubli de soi jusqu’à l’oubli du corps ? est-ce sa faute si pour toutes, la possession physique est l’ultime aboutissement, le seul qui fasse foi, le suprême don, alors que lui n’est que don, et partant n’en a que faire ? est-ce sa faute enfin si elles tentent tant l’absolue conquête, si elles désirent plus que tout la possession de cet insaisissable, qui ne demeure insaisissable que parce qu’il ne sait que s’offrir ? Laquelle a jamais compris que dans l’amour à deux il n’y a qu’amour de soi, et que Dom Juan s’offre trop infiniment pour se chercher dans les yeux qu’il croise et éblouit ? Laquelle a jamais saisi que si jamais elles ne l’auront jamais tout à elles, elles l’auront pourtant tout entier ? Le nom de Dom Juan est devenu l’absolu opposé de ce qu’il signifiait – ce magnifique qui péchait par défaut d’égoïsme…

Il y a peu de lui au Christ. Plus encore : tandis que le Christ enseigne, ordonne, Dom Juan se saigne et donne, sans prétendre détenir solutions ni satisfactions. Il laisse les conclusions survenir, les choses arriver, et répugne à perdre son temps en préceptes et explications lorsqu’il peut tenter de propager ses amours. Peu s’en faut que le libertin n’appliquât (*) ce que le libérateur théorise ; mais l’affirmer serait oublier que Dom Juan n’en a probablement pas conscience – il lui faudrait pour cela réfléchir sur lui, donc se centrer sur soi – et qu’il suit certainement en cela son désir (son besoin ?) de déversement de son trop-plein d’amour.

Dans la pièce, il est manifestement plurisexuel ; on le verrait aujourd’hui facilement bisexuel, et plus justement encore omnisexuel, puisque pourquoi cet être frontiériserait-il ses penchants (penchants parce qu’il s’y penche pour s’y déverser) ? Mais je préfère encore le voir sexuel, juste sexuel, simple sexuel et sexuel frigide. On reconnaît d’ailleurs dans ses tirades d’éloges émerveillés quelque chose de la considération esthétique de l’homosexuel face à une belle femme. Désintéressé – bien que ce terme ôte à Dom Juan toute la passion de sa quête : il n’est justement que ce miroir voyageant aux bords des routes et qui éclaire de mille feux les beautés qu’il peut refléter, et tout ce que ses rencontres ont d’intérêt – en elles-mêmes. Oui, il se voit Alexandre, se voit voler de cœur en cœur, mais c’est parce que, loin de les vouloir avoir, il veut les faire briller.

(*) ceci n'est pas une faute

15 commentaires:

Anonyme a dit…

Et allez... Le voilà qui fait le mariol avec son édition non remasterisée... qui flirte avec l'ancien français. Pédant !

Et monsieur qui défend l'imparfait du subjonctif alors qu'il ne sait pas l'utiliser... ! Non seulement tu n'avais pas besoin d'un imparfait pour ton « appliquasse », car la concordance des temps ne l'exigeait pas, mais même, le cas échéant, il aurait fallu (et non il pas il eût fallu !! Baaaahhhhh dûûûh... et d'aucuns gûûûh bluiiii) dire « appliquât » ! Tout simplement !!! Les pédants flirtent toujours avec le ridicule et toi tu flirtes avec la mer dans la mer !

Je ne parle pas du mélange graphico-littéraire des genres entre le classicisme de la pensée et les vignettes à goût emo ! (ah ah ça fait goémon) Tu dois t'en glorifier suffisamment, pensant "oser" ce mélange ! Mais en mettant du caca de brebis sur une toile de maître, en l’en recouvrant, on ne verra toujours que le caca de brebis ! Ça ne fera pas une œuvre plus djoly.

Et moi Jiji, et moi, qui ne m'attache qu'à ta forme et ne parlerai pas du fond, je suis encore plus superficiel que toi !!!

Mouah AH AH AH AH !!! Je te bats en tout !

Enfin, peut-être pas en chiennerie... There, you win, « high the hand ».

Un jour faudra bien que j’arrête d’augmenter ton amour pour moi, autrement je vais étouffer sous ton fanatisme… Et arrête de m’envoyer des mails tous les jours ! Gosh…

Jilian Essandre a dit…

Ewan> tu es odieusement détestable, et tu sais très bien que c'est pour ça que je t'adore, vil personnage infect. Je m'en fous, je sais parfaitement gérer l'amour à sens unique, ça au moins je connais - cela dit je ne me retiens pas de t'emmerder copieusement. Je ne te dispute nullement les palmes que tu revendiques, je te sais moins médiocre que moi.

Oui je pède je pède pédant pédé avec mon édition ancienne mais je trouve ça trop joli moi. (Pour écrire sur Dom Juan après cent mille autres il faut de toute façon une certaine dose de pédantisme.) Et les images, je les trouve juste jolies aussi. Pas de glorification ici ; que veux-tu, je suis peut-être simplement un emo qui pue.

Quant au subjonctif imparfait, j'avoue, j'avoue, mea maxima culpa, mais pour ma défense : je m'en étais rendu compte dès la publication, mais pour cause de décès de livebox je n'ai pas internet chez moi, je ne peux donc publier que chez des amis, et là je squatte à la sortie des cours je me précipite pour ôter l'immonde mais unique erreur en espérant que nul ne l'avait encore remarquée mais évidemment tu étais déjà là, t'as pas de vie ou quoi ? (Et d'ailleurs je trouve l'imparfait assez justifié, puisqu'il est à valeur de supposition... je l'ai pas mis pour faire joli) (enfin presque)

Mais tu sais mon chou, pas la peine de me provoquer autant pour me réclamer de l'attention (des attentions), ça va devenir flagrant, et puis il ya plus simple. Surtout que fais gaffe, tu as parlé de toile de maître, tu m'as presque fait un compliment !

Anonyme a dit…

L’imparfait en lui-même, dans le subjonctif imparfait, n’a absolument rien à voir avec une « valeur de supposition », crotte d'un virgule cinq kilos avec des grains de maïs non digérés encore dedans, c'est le subjonctif qui établit une nuance de doute, d’hypothétique, chien puant et hybride et marxiste qui aurait été croisé avec un anaconda qui ressemblerait à Carole Rousseau. Ici c’est une question de concordance des temps, vermisseau qui aurait mangé trois cornichons sans les mâcher et qui ressemblerait à un trépied de photographe ivre, il ne faut pas d'imparfait du tout ! La concordance des temps, putain you train de marchandises avariées qui auraient été mangées sur le chemin et revomies dans les cagettes à peine éventées, on peut pas jouer avec ici, et t'as pas le "choix" de l'imparfait ici, c'est incorrect, point, you sick bastard with ravioli celtiques in the Intestin. C'est dingue ça ! Putain j’ai mangé un Activia coco, ça me fait toujours revenir mon Tourette, j’aurais jamais dû avaler… Il me faut le « mâcher » l’Activia coco, puis le recracher dans une soucoupe.

Si tu comprends toujours pas, il aurait fallu que tes verbes « falloir » et « théoriser » fussent à l’imparfait par exemple, ou au conditionnel passé pour le 1er et imparfait pour le 2ème, mais ç’aurait été lourd.

Bref, j’espère que tu te sens misérable et frustré, d’autant que – je l’espère fortement – la prochaine fois que tu t’apercevras de ta faute, tu concevras aussi les longues minutes et heures où elle aura été affichée sur le Net, comme ça, genre « je suis pas une faute »… Alors que tout le monde le voit bien, comme si t’étais à poil boulevard Verdun et que tu le niais aux passants… Tu m’dégoûtes.

Now, blow me, car moi aussi je t’aime un peu, buccalement parlant.

Jilian Essandre a dit…

Ewan> je sais que je te dégoûte, mon chou. En attendant tu as fait rien que dans ton dernier commentaire une faute d'accord et une incorrection, sans parler de tes incursions anglaises à la K-Maro d'un ridicule qui m'achève. Tu peux t'exciter sur mon subjonctif, d'une part je le laisse à l'imparfait rien que pour te faire chier, d'autre part je fais de toute façon extrêmement peu de fautes, ça me touche finalement assez peu. Attaque-moi sur le fond, pour voir. Là en plus c'est facile, mon investissement sentimental personnel à travers l'analyse du personnage est plutôt flagrant.

Et sinon, ça va toi ? buccalement parlant.

Anonyme a dit…

Dom Juan proclame le droit au désir… Non?
Alors qu'il s'épuise à la recherche du plaisir immédiat qui serait capable de conjurer l'ennui et son immaturité ;) N’est-il pas l'incarnation d'un narcissisme inconséquent, qui le contraint au lieu de le libérer. Il n’est pas "maître" dans les formes habituelles de l'exercice, veut-il l'inversion des rôles pour mieux s'abstraire d'une identité sociale?
Il est dans un projet de transgression dans lequel la femme n'est tentante que parce qu'elle est entourée d’interdits, virilité en berne devant une femme qui s'offre….
N’est ce pas une forme mesurée du désespoir?


"l'attitude de Don Juan devant l'amour témoigne d'un instinct indécis et ne répond pas à l'idée proverbiale d'un magnifique modèle de virilité"


Bon, j'ai fait attention à l'orthographe et aux accords, mais ce n'est pas ma tasse de thé, je préfère la vodka!

Anonyme a dit…

PS: Dom, a title of respect for one's master in BDSM (see Dominant (BDSM))
Tout s'éclaire!:P

Anonyme a dit…

« je sais que je te dégoûte »

Ouais t’as tout compris…

« tu as fait rien que dans ton dernier commentaire une faute d'accord et une incorrection »

Où ça ? Je vais pas relire mon commentaire, j’aurais l’impression de me faire insulter…

« tes incursions anglaises à la K-Maro d'un ridicule qui m'achève »

Si tu n’arrives pas à faire la différence entre l’anglais de K-Maro et le mien tu mérites la chaise électrique…

« je le laisse à l'imparfait rien que pour te faire chier »

Ah ouais ça me fait trop chier… C’est pas moi que même les boulangères viennent se moquer de moi sur mon blog à cause de cette faute.

« je fais de toute façon extrêmement peu de fautes, ça me touche finalement assez peu »

Ce serait grave si ça te « touchait ».

« Attaque-moi sur le fond, pour voir. »

J’ai fait de l’autodérision à ce sujet, c’est débile de me demander ça maintenant.

« Là en plus c'est facile »

Justement.

« Et sinon, ça va toi ? buccalement parlant. »

5 aphtes, 17 verrues inconnues des médecins, de l’herpès aux deux commissures… La panoplie de la salope ordinaire.

Sinon je te pensais vraiment avoir plus d’humour, de second degré et d’autodérision. Et ne me dis pas qu’il y avait beaucoup d’humour et beaucoup de second degré dans ton dernier commentaire, ce serait d’une mauvaise foi…

Mes insultes étaient des chefs-d’œuvre, j’ai décidé de les exposer sur ton blog, et toi tu es d’une ingratitude…

Jilian Essandre a dit…

Ewan> ben non justement, je les ai trouvées assez moyennes tes insultes, c'est d'ailleurs pour ça que je n'en ai pas fait mention, même si j'aime beaucoup le "trépied de photographe ivre"

Je vais pas te détailler tes fautes, on s'en fout quand même pas mal. Mais lorsque tu en viens au commentaire composé de commentaires, c'est généralement que tu cherches à écraser, alors que franchement, as-tu besoin de ça ? Surtout que je suis d'accord avec toi, la plupart du temps, quand tu m'écrases.

Désolé pour l'humour, le second degré, si je pensais être marrant je ferais un blog humoristique, huhu. Je sais pas, rajoute quelques "^^" des ":)" et des ";)" par-ci par-là pour voir si ça détend ? J'essaye de m'en passer depuis quelque temps mais c'est peut-être plus utile que je ne le pensais.

En tout cas de l'autodérision, j'en ai, mais je contre-attaquais vaguement sur l'orthographe puisque tu t'acharnais dessus... Oh et puis après tout j'en ai peut-être pas tant que ça, parce que oui, ça me "touche" les paroles des gens intelligents, est-ce bien raisonnable ? (Et puis mine de rien, toi aussi, tu t'autodérisionnes surtout quand ça t'arrange, d'abord. D'ailleurs tu passes plus à l'anglais, d'un coup, haha.) Je te déçois ; c'est pas comme si c'était la première fois.

cassandre> voir en Dom Juan l'éternel insatisfait, voire l'impuissant névrosé, ça me déprime un peu, moi. Un personnage qui me fascine autant, parce qu'il s'évertue à renouveler son amour, je ne peux m'empêcher de croire qu'il y croit, à cet amour ; je préfère le voir comme un incompris de la morale et un absent des amours appréhensibles. Et ce que l'on prendrait alors pour de l'ennui trépignant deviendrait une quête effrénée, juste, profonde - et, bien que passant par l'égocentrisme, puisque satisfaisant avant tout son désir d'aimer, altruiste.

Anonyme a dit…

Les smileys qui sourient c'est pas faits pour rendre les propos marrants, c'est fait pour montrer qu'on rigole. Mais quand on ne rigole pas ou qu'on n'a pas d'humour ça sert juste à avoir l'air con.

De toutes façons on parlera plus tard ailleurs, grosse connasse (puisque tu préfères les insultes à l'ancienne).

Anonyme a dit…

Eternel insatisfait, parce que comme tu l’évoquais à demi mots, ce ne sont peut-être pas les femmes qu‘il désire….
Je ne suis pas sûr qu’il aime, il aime aimer, il aime l’amour, la conquête, la transgression, mais pas l’objet de cet amour, l’objet aimé n’est autre que lui même désirant! n’est on pas amoureux de ce qui nous est inaccessible… (:()pour avoir la satisfaction toute personnelle de le rendre "soumis" d’une manière ou d’une autre, grande victoire de devenir l'unique, le désiré (comme la rose qui n’en finit pas de se préparer à être belle à l’abri de sa chambre verte…)
Ce que tu aimes chez lui est-ce sa recherche d’amour ou bien son ironie, son impertinence et son irrespect des règles, us et coutumes communément admises, son reniement de la filiation, de son rôle social et la remise en cause de la constance qui peut-être n’existe pas?
Mais nous en reparlerons plus tard, ailleurs, petit prince... choux à la crème... (j'adore ce genre d'insulte à des degrés inégalés!)

Shifted a dit…

Et tu veux des gosses?!!!

(Il fallait un commentaire débile)

Sinon, moi aussi je trouve que Dom Juan c'est un gros désespéré de la vie. je l'ai toujours trouvé touchant.

Et puis moi je trouve que tu parles bien, mais bon, je suis une paysanne. Un peu pédant aussi (ah ah, j'aime ne rien apporter aux débats (aux fous débats de gueudins)) mais ça fait tellement chier de toujours devoir penser à ce genre de trucs (aaaah nan j'suis trop pédaaaaant) et de pas pouvoir se lâcher dans toute sa pédanterie (je trouve que ça ouvre les vannes de la transcendance des fois) (si si) que voilà, no complex, youhou, youhou!

Anonyme a dit…

>Et tu veux des gosses?!!!
Black Sharne, et aussi des beaux gosses! (je crois qu'il veut, le petit prince!)

Shifted a dit…

Cassandre>> Justement, Jilian c'est un sale gueudin, il veut le beurre, l'argent du beurre et le cul du euh crémier. Des gosses et des beaux gosses. (Remarque c'est bien dommage que ça me paraisse être espérer un peu trop, cela dit entre nous :o( )

Jilian Essandre a dit…

Blackouille> même pas, méchante, je mange essprès pas de beurre et je suis essprès pauvre pour amadouer les crémiers. T'es naze *envoie une tarte à la crème sur Blacky*

Anonyme a dit…

Il a bien raison de tout vouloir, le rire des étoiles en prime! moi j'aimerais bien qu'il s'intéresse aussi aux cremières (voire vieille crémière ^^) car il ne faut jamais se limiter dans tous les possibles que nous offre la boite de chocolats^^^, le jeu d'échec, les tarots... (Black Sharne mais quel(le) crémièr(e) es-tu donc?:))