mercredi 11 juillet 2007

7/7/7 et des poussières


L'Arc-en-Ciel - Vivid Colors
parce que je voulais Seven Wonders des Fleetwood Mac
mais faute de savoir manier radioblog restons dans l'ambiance nipponne


Il y a soixante-dix heures et disons sept minutes (même si l'horloge de Blogspot persiste à afficher 15h59) s’est achevée la Japan Expo 2007, et avec elle le week-end du 7/7/7. Mystique chiffre de Nana et porte-bonheur s’il en est, puisque même si l’ambiance n’était pas toujours à l’éclate totale (à part celle des nerfs), l’association Orin est à présent vraiment renflouée (le chiffre d’affaires avoisinant la date).
Yaoïstes, Potterfans, curieux et autres pigeons de toutes envergures, merci.

Une Japan Expo tout aussi consumériste que les précédentes, mais je n’ai cédé cette fois qu’à la tentation de collection d’images inutiles mais sublimes, parce que détenir un septième de stand confère rapidement beaucoup de recul et d’indulgence envers les moutons. C’était donc avec détachement et amusement que je parcourais des yeux les files d’attentes et les filles cosplayées – même si les adorables Pokémon géants, le craquant L parfait et les majestueux transsexuels gothiques attiraient particulièrement les flashs des appareils et des étoiles dans mon regard.

Il se passe des tas de choses ces temps-ci, des rencontres, des changements d’attitude, des changements de regard, des bouleversements de programme à n’en plus finir, je ne contrôle plus grand-chose et je n’en ai pas envie : la dernière fois que j’ai tenté de contrôler un peu ce déroulement intempestif d’événements imprévus mais pas indésirés, je me suis pris dans la gueule un échec d’ego de niveau 7, en perdant peut-être l’ultime bataille de manipulation psychosexuelle avec l’Aristo, et j’ai passé une nuit à pleurer au whisky tequila.

Nuit pendant laquelle j’ai reçu entre autres ce texto du Toulousain : «[…] J’ai tellement envie de laisser les choses se faire en ce moment/ Bien sûr c’est impossible… […]». Moi je veux que les choses se fassent, je ne veux pas me prendre en main, déjà parce que ça voudrait dire que j’arrêterais toute vie pour préparer ma khâgne, ce qui se révèle vite moyen ragoûtant comme affaire…
Contre l’Aristo j’ai contrôlé mes envies immédiates en croyant gagner un plus grand combat, et j’en ai perdu un plus grand encore…
Samedi je devais tout organiser, et finalement beaucoup ont dormi à cinq par canapé…
Je pense beaucoup à moi (que ce soit moi et moi ou moi par rapport aux autres) et ça me réussit souvent pas mal ; mais pour prévoir avec les autres, je suis complètement nul.

D’ailleurs je veux voir je veux revoir le Toulousain, là aussi il faut faire des choix, et puis depuis ma défaite contre l’Aristo (qui ne m’a rétrospectivement pas tant touché que ça, contrairement à ce que font penser ses nombreuses occurrences dans cet article), il faut que je gère moi-même l’arrivée d’un autre 7, le Septième Tome.

Et vendredi je n’ai pas vu B., non plus, mais là il n’y avait de toute façon aucun choix. B. est la seule personne dont je ne comprends ni ne contrôle rien, dont je n’ai eu et n’aurai que des avant-goûts, c’est pour ça qu’il m’intrigue et m’importe et m’insupporte et m’exaspère et m’excite. Il est complètement fou, je crois.

Je vais quand même sortir m’acheter à manger, un jour, les frigos sont aussi vides que... sont très vides, et avec les rations américaines puis les fêtes yaoïstes je suis plus très habitué au jeûne quotidien moi.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et en plus, on a fait 7*100€ de bénéfice, est-ce un signe, ce nouveau 7?