lundi 16 juillet 2007

How To Be Emo (part 1)

En tant qu'overemo plus ou moins malgré moi, je me dois de guider les jeunes en manque de style et les vieux en manque de repères, ou le contraire, sur la voie de l'emotitude. Voici donc une petite liste de recommandations essentielles pour appartenir à cette large communauté récente, réfléchie, très utile et aux revendications claires.
La dernière image provient de cet article génial,
les autres d'un peu partout


Être emo, c’est peindre en noir ses ongles manucurés tout en fredonnant Aqua,
c’est se suicider au Doliprane,
c’est porter des t-shirts badigeonnés de « FUCK CAPITALISM » à cent quarante-neuf euros,
c’est trois heures de coiffage maquillage pour ressembler à une rock star déchue en O.D.,
c’est parler sans cesse de la souffrance mais lutter contre celle des petits animaux,
c’est s’assortir tout entier aux Converse noires, pour être aussi différent que des milliers d’autres gens,
c’est aduler deux ou trois groupes aux noms dignes d’une chanson de Panic! At The Disco,
c’est savoir réciter quelques Walt Disney et se prendre pour Tim Burton,
c’est se battre pour les droits de n’importe qui sauf les laids,
c’est la rébellion par attaques de régulières trépanations capillaires,
c’est adhérer à cent mille codes pour devenir non-conformiste,
c’est s’asseoir dans le recoin le plus sombre et lugubre du Burger King,
c’est commander une salade végétarienne au même Burger King,
c’est prendre l’absence de sourire de la vendeuse dudit Burger King comme une attaque personnelle,
c’est inventer, outre un domaine où l’amour sera roi, une vingtaine de langages pour enfin n’être compris par personne et justifier l’achat d’antiques lames de rasoir,
c’est se croire dans un manga dès qu’on en a la coupe de cheveux,
c’est pousser l’androgynie jusqu’à prôner voire feindre la bisexualité,
c’est pousser l’anorexie jusqu’à porter les pantalons les plus stérilisants du monde,
c'est se demander ce que c'est d'être emo,
c’est n’avoir qu’un oeil, ou bien quatre,
c’est trouver des sens cachés à Harry Potter,
c'est citer Oscar Wilde à partir des Frères Scott,
c’est traduire Chateaubriand en sms…

Être emo, c’est aimer les habits aux messages profonds :

Être emo, c’est afficher une curieuse préférence pour les artistes qui s’appellent Jeff :

Être emo, c’est savoir apprécier les slogans philosophiques et les images fortes :

Attention, être emo peut également entraîner des effets secondaires notoirement dévastateurs :

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Loool! Tout à fait d'accord avec toi! XD

Anonyme a dit…

ça donne pas envie d'aimer les emo ^^'
mais l'emo veut-il qu'on l'aime?
ha!

Jilian Essandre a dit…

Non, l'emo aime que personne ne l'aime, car son style vient de son incompréhension totale par le monde. Si si.

Shifted a dit…

Félicitations pour ce post-ci, il est trop bien. *clap-clap*

(Aucun intérêt mais ça me rappelle l'autre fois ou je lisais les comms sur une photo d'un pseudo émo boy sur dA, l'autre lui dit 'tout y est, même pas une pointe de sourire et tout' et lui pour rigoler 'How could I smile when I'm all dead inside' *cut*, haha, ça m'avait bien fait marrer, j'avais bien dit que c'était pas intéressant)

Anonyme a dit…

Hahaha magnifique ce post !

On peut dire que tu sais trouver l'emo...

Anonyme a dit…

Cool la description puiske j sui emo j'aime le look emo loul! si kelkun n'aime pas c'est qu'il a vraiment un bleme ou als k'il a po encor trouvé son styl loul!!!kiss

Jilian Essandre a dit…

ou bien qu'il a des yeux

Anonyme a dit…

Vous ressortez tout les clichés sur les émo --' en général " l'émo " un bcp bcp de potes et il est rarement tout seul a se morfondre, et puis c un état d'esprit T.T c totalement faut que l'émo veu que personne ne l'aime arretez un peu quoi !