dimanche 26 août 2007

...s'assemble

le 18 août 2007

La lecture croisée permet des rapprochements involontaires, aléatoires et auxquels on n'aurait jamais pensé autrement. Ainsi, après avoir fini la deuxième nouvelle de L'Exil et le royaume de Camus, intitulée "Le Renégat (ou un esprit confus)", je passe sans le faire exprès au chapitre "Des Renégats" d'Ainsi parlait Zarathoustra. Et dans les deux la même idée des dieux multiples qui se proclament seuls maîtres, du Dieu jaloux bafoué, du Dieu unique grotesque, et du rabattement insensé et creux des questions universelles que plus personne ne se pose. A la fin de la nouvelle, le renégat meurt étouffé par le sel où il avait été (et s'était) enfermé ; à la fin du chapitre, Zarathoustra renie les renégats et s'en retourne chez lui, dans sa solitude.

Autres rapprochements improbables : Oh Mother, de Christina Aguilera, a exactement la même mélodie que le francocélèbre Vois Sur Ton Chemin des Choristes - quelqu'un peut-il m'expliquer ? Et il y a aussi cette chanson d'Elton John, Whispers, qui emprunte les trois quarts de ses accords au thème de Maya l'Abeille... sans compter que Philadelphia Freedom, du même, c'est quasi le thème principal du jeu Grandia...

Dans un semblable ordre d'idées, les derniers hasards de l'ordre aléatoire de mon iPod, lequel, on le sait, peut se montrer fort facétieux :
- lors du décollage, Out Of Touch (la chanson house débile et génialement dansante de Dave Amestrong, reprise par les Uniting Nations)
- à l'amorce de l'atterrissage, Tiësto - Break My Fall : je ne suis pas franchement superstitieux, mais j'ai quand même vite fait zappé
- sous le soleil de midi, sur la terrasse, Heaven's On Fire des Kiss, si c'est pas magnifique !

D'ailleurs, après une courte journée de soleil, je vais déjà mieux : la migraine que je traînais depuis deux semaines a disparu, mes traits sont moins tirés, et même mal rasé et pas épilé et mal coiffé et pas maquillé, je me sens presque beau. Je ne parviens pas à me rappeler depuis combien de temps mes yeux n'étaient plus devenus bleus ; aujourd'hui ils sourient et le ciel y est aussi dénué de nuages que dehors ; je réalise à quel point, même semi-geek, même ultra-nerd, je suis un enfant du soleil, avec toute la dépendance que cela implique.

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