samedi 24 novembre 2007

Je est un autiste

20 novembre

vrille tractée aux airs d’enfant
s’envêtemant des centations
vivifiction des mnémographes
égotrillons des pluriscèses.
ô varices truculemment
disposées au seuil des scipions,
érigez les sardanagraphes
au lieu de résonner l’ivrèse.
Ne pas geindre ! Éviter sciemment
les penchées sursubstantations,
et véraciter l’irisée échappée circonspecte automatique et voulue

circulaire aux alentours

accessoire.

J’ai rien à dire.

mardi 13 novembre 2007

Sonnet sans images

Parce que ç'aurait été impossible en prose.
Poème que je prévoyais depuis quelque temps, et qui m'a pris, contrairement à ce que je pensais, un temps fou à écrire (sauf le Six, mais faut pas lui dire). Quintessence bloguistique puisque de moi, à moi, pour moi, soit fort abscons s'il en est, pis que mallarméen en somme et fort peu autotélique, même si l'ineffable est assez devinable.


Sonnet sans images

À moi-même ou plus tard

Un. D'or, repris, perdu, rangé, nu essaimé,
Mais d'or d'étain qui dort, éclat des coups calmés.

Deux. Ionique écroulé de cime en boucles lâches,
De noir en loin, s'évoque, et, distrait, les attache.

Trois. S'envole et la voix, des clameurs l'estuaire,
Élance une morsure aux accents fauve clair.

Quatre. Instar des sommets à l'égérie, désiste
Le mellifluent vrai des langueurs trismégistes.

Cinq. Ivresse buvant le long sang des velours,
Muscadin dédiant ses jeux aux premiers jours.

Six. Diffusément clos, d'amples cercles gravitent
Déversés à l'envers des glaces qui s'imitent.

Sept. Surface du haut feu figé froid feu blanc,
Frégate déjà pour qui se penche au versant.

Ta seule Étoile est morte ? Eh bien, trouves-en d'autres.
Je constelle mon luth plus que le ciel n'en porte ;
Savoir faire briller les coeurs que l'on m'apporte,
C'est vous scintiller miens alors que je suis vôtre.

vendredi 2 novembre 2007

Gerbe le con qui sort, le soir et, fonçdé, boit



C'est nul. And so was I.




Courte extase excipient d'excellence expurgée
Résonnent les échos des gares dépassées
Le glacier déplacé comme tous les glaciers
Jeune iceberg, aujourd'hui passager sans passage
Sans indice élogieux de son retour solaire
Anéanti avant son départ imminent
Et moi fondu enfin lorsqu'il ne fond jamais
M'éloignai bien avant que la glace s'embrase
Et bien avant surtout que rien du tout s'embrase
"Le sort encore alors s'acharne sur moi seul" ?
Non - c'est ce qui m'écharde et me fige toujours - :
C'est moi seul qui m'acharne à rompre tous les sorts
Résolument médiocre et rien de très utile
Cette fois cet échec rassure, étincelant,
L'innocent sans un risque, et les deux statuaires
Les silences de neige évaporés soudain
Le frigorifié mais pas frigide éclate
De rire, et puis tant pis retournons au volcan
La suite des stations s'égrène dans le vide
Le stjärngosse est celui qui s'en ira demain.