samedi 26 janvier 2008

l'Archi-tecktonik de l'Art est Son pur

Et maintenant, les trois plus belles musiques du monde... De celles que je n'écoute qu'au casque et seul de peur qu'un jour elles ne me fassent plus pleurer.
Mais, je vous mets quand même les vidéos.



David Bowie [ft] Freddie Mercury - Under Pressure



Final Fantasy IX by Nobuo Uematsu - You're Not Alone!



Dire Straits - Sultans Of Swing [Live] (la version d'Alchemy)

samedi 19 janvier 2008

The Song Remains The Same

ForwardWorld, mon troisième disque dur, jaloux détenteur de l'ensemble de mes fiches khâgnales et brouillons originaux, et vestige de The World mon ordi qui vient d'être remplacé (par un portable, cette fois), refuse de s'allumer sans bloquer tous les appareils électroniques alentour grâce à quelque aura communiste de sa confection. Angoisse préoccupante et antilyrique. Dont je n'avais nul besoin étant donné que déjà ces temps-ci je vérifiais le grotesque et néanmoins surprenant de vérité adage de Breton, selon lequel la composition poétique se voit intimement liée à la faim, or je suis maintenant incapable de la garder, je n'en suis même plus aux trois repas par jour, je n'arrête pas de manger, ou je m'en ruine ou je me traîne de douleur et de salive, sans cesse à cent mille lieues de tout moi-même des trois dernières années, et je vais bien, mais plus rien, assez pour majorer encore en lettres mais pas grand-chose.

D'où divertissement.

Prenons les albums qui ont fait ma vie de façon pleine et absolue, c’est-à-dire dont je connais par cœur la totalité des mélodies, de la playlist et à peu près des paroles, et que j’écoute encore assez souvent. Si l’on en ôte tous les best of et les anthologies, toutes les BO et les compilations, soit une part considérable (dont en premier lieu Supertramp, Fleetwood Mac, Britney Spears, Jimmy Somerville & The Communards, David Bowie et les Pistols), il en ressort




- 6 attestant mon goût pour la pop pourrie



Avril Lavigne, Let Go



Céline Dion, S'il Suffisait d'Aimer



Céline Dion, D'Eux



Kyo, Le Chemin



Ayumi Hamasaki, My Story
(qui remporte à peu près le prix de la pochette la plus affreuse
)



Hillary Duff, Metamorphosis


- 1 relicat de ma période gothique (un seul - elle a duré trois mois)



Within Temptation, The Silent Force


- 3 marques de la tyrannie emosicale que mon frère exerce sur moi avec un groupe que je lui ai fait connaître



My Chemical Romance, Three Cheers for Sweet Revenge



My Chemical Romance, I Brought You My Bullets, You Brought Me Your Love



My Chemical Romance, The Black Parade


- 3 rescapés du rock


The Strokes, Room on Fire



Queen, News of the World (que j'écoutais en vinyle)



Dirty Pretty Things, Waterloo to Anywhere

- 3 rescapés du bon goût



Tracy Chapman, Tracy Chapman



Azure Ray, Hold on Love



Liszt & Smetana par Herbert von Karajan

- 2 postrockalternativetrashskaterpunk



Linkin Park, Meteora



Blink 182, Blink 182


- 2 irrécupérables



Tokio Hotel, Schrei So Laut Du Kannst



Tokio Hotel, Zimmer 483


- 4 preuves que je suis gay



James Blunt, Back to Bedlam



Dido, No Angel



Sarina Paris, Sarina Paris



Mika, Life in Cartoon Motion


Edit : 3 que j'avais oubliés :



Wheatus, Wheatus




Linkin Park, Minutes To Midgnight (même si nettement moins que Meteora)



Mylo, Destroy Rock&Roll

mardi 8 janvier 2008

Je m'émerveille seul...

Depuis quatre cinq jours je parcours une phase emo de grande intensité (comme souvent à chaque retour dans ma vie de B., l'homme-qui-brille-en-gris) et en parallèle je supporte les Regrets de l'insipide au nom superbe : alchimie languissante qui m'a fait en une heure composer ce sonnet très emo... :



Je m’émerveille seul aux rivages d’avoir,
N’attendant pas qu’un jour je vous puisse adorer,
Atterré que je puisse être seul à savoir
Survoler sans détours, et vouloir, et sombrer,

Chanter un coup de dés un visage au hasard,
Cligner l’abolition que l’on met à l’écueil,
Tomber sous les assauts des pires encensoirs
De Syrtes en Scylla ; s’en étioler le seuil –

Car ce que c’est qu’aimer vous ne le savez pas :
La forme en est l’affront, le grandiose en est bas,
C’est Brocéliande éteinte à la Tour qu’on annexe,

C’est un terme, c’est trop, comme l’âme ou le rêve,
Silencieux d’accents, de consonnes, de sève ;
Ce sera sans pitié l’effusion circonflexe.