Trop longtemps que ce blog se meurt, ce que j'écris n'est ni fini ni publiable, je comble donc le vide avec quelques vieux sonnets évoqués lors des spections
avril 2008
« Qu'il y ait donc des dieux »
Qu'il y ait donc des dieux. Qu'ils sortent des caveaux.
Je ne trouve pas là qu'il y ait du nouveau.
Vous le vouliez : je veux que vous les fassiez naître
Pour s'immerger au fond de l'infini de l'être
Voir ce que changerait ce qu'on nous clamait tant.
Certes, le merveilleux a pu changer de camp ?
Mais toujours sur le point de rencontrer le mythe,
L'infini, le sorcier, le démon qu'on imite,
Le parfait, l'indicible, où peut-on trouver Dieu
Là plus qu'ailleurs, peut-on en détourner ses yeux ?
Il est bien triste l'homme à qui l'on aura dit
Qu'il est possible un jour qu'il connaisse l'ennui ;
Il est plus triste encor qu'il le croie par amour
D'un monde secondaire au-delà de ses jours.
Je ne trouve pas là qu'il y ait du nouveau.
Vous le vouliez : je veux que vous les fassiez naître
Pour s'immerger au fond de l'infini de l'être
Voir ce que changerait ce qu'on nous clamait tant.
Certes, le merveilleux a pu changer de camp ?
Mais toujours sur le point de rencontrer le mythe,
L'infini, le sorcier, le démon qu'on imite,
Le parfait, l'indicible, où peut-on trouver Dieu
Là plus qu'ailleurs, peut-on en détourner ses yeux ?
Il est bien triste l'homme à qui l'on aura dit
Qu'il est possible un jour qu'il connaisse l'ennui ;
Il est plus triste encor qu'il le croie par amour
D'un monde secondaire au-delà de ses jours.
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