vendredi 19 novembre 2010

Vieux dossiers

Trop longtemps que ce blog se meurt, ce que j'écris n'est ni fini ni publiable, je comble donc le vide avec quelques vieux sonnets évoqués lors des spections

avril 2008

« Qu'il y ait donc des dieux »

Qu'il y ait donc des dieux. Qu'ils sortent des caveaux.
Je ne trouve pas là qu'il y ait du nouveau.
Vous le vouliez : je veux que vous les fassiez naître
Pour s'immerger au fond de l'infini de l'être
Voir ce que changerait ce qu'on nous clamait tant.

Certes, le merveilleux a pu changer de camp ?
Mais toujours sur le point de rencontrer le mythe,
L'infini, le sorcier, le démon qu'on imite,
Le parfait, l'indicible, où peut-on trouver Dieu
Là plus qu'ailleurs, peut-on en détourner ses yeux ?

Il est bien triste l'homme à qui l'on aura dit
Qu'il est possible un jour qu'il connaisse l'ennui ;
Il est plus triste encor qu'il le croie par amour
D'un monde secondaire au-delà de ses jours.


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